Cela se passe à la Documenta 14, à Kassel. Juillet 2017. Dans le bâtiment principal de l’exposition : le Fredericianum. Dans la première salle à droite en entrant, assez vaste, de belles grandes installations. Il y a notamment une très haute tôle rectangulaire équipée d’un dispositif magnétique qui vient la cogner de temps en temps, à intervalles irréguliers. Le bruit claque et résonne dans tout le rez-de-chaussée. Il surprend tout le monde.


La salle qui suit est aussi riche de grandes installations. Et de cette petite boîte en plexi transparente. Dedans, une sorte d’appareillage qui évoque une source d’énergie sortie tout droit de Mad Max. Elle produit une lumière faible, vacillante, mais qui se fait parfois – à intervalles irréguliers elle aussi – vive, brillante. Une métaphore du bonheur ? Ou de la compréhension des choses ?


Ou peut-être deux métaphores ? Tout est là, rien à signaler. Puis soudain, quand on ne s’y attend pas, un éclat sonore qui tranche le brouhaha feutré ou une étincelle qui enflamme la grisaille du jour.


Quelques photos d’autres oeuvres sont visibles sur Pinterest.

“Telelumiere colonne” (1966) est une oeuvre de Takis, artiste grec spécialiste de l’art cinétique. © Photo Arnaud Grégoire
© Photo Arnaud Grégoire

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